Amort
Amour, glisse-toi au creux de mes sens.
Magnifie mon corps de mille caresses
Osmotiques, au point de l’indécence.
Unifie nos cœurs, offre-moi l’ivresse.
Retarde l’instant où tout est silence.
Amant, je supplie, donne moi ta Grâce !
Mords ma chair au sang, jusqu’à te repaître.
Oublie moi ensuite, stupide carcasse,
Rompue sur le sol, vouée à disparaître.
Ton poison restant, et tout est silence.